Encore un point notable : ne jamais oublier le rôle des déchets dans l’alimentation des poulets industriels. Rien n’est jeté, ce serait trop bête. On garde les plumes, la crotte, les lisières les plus souillées, que l’on transforme en une joyeuse farine qui servira à engraisser un peu plus vite les animaux pénitentiaires. Or l’on sait que H5N1 peut survivre jusqu’à 35 jours dans les excréments du poulet. Le virus a donc tout le temps qu’il lui faut pour circuler d’un bout à l’autre de la terre, en se moquant, comme il se doit, des rarissimes contrôles vétérinaires.