Anaïs aura laissé une trace indélébile dans ma vie. Mais plus que ça, un vide immense en seulement quelques heures. J’attends encore d’entendre son rire parcourir la maison familiale et se répandre dans le parc en échos rebondissants, de grimacer au son de ses horribles chaussures qui couinent sur le marbre, ou de réfléchir à quelle vanne je vais avoir droit en allant me coucher