En bons "ingénieurs culturels ", les nouveaux sauvages mobilisent le chaos comme instrument de maintien de l'ordre. Ils créent un sentiment d'insécurité permanent qui conduit chaque personne à osciller entre une quête individuelle de mieux-être et une anxiété collective envers le futur ; afin de maintenir la population dans une illusion collective : c'est le capitalisme responsable qui sauvera le monde. A cette fin, l'acceptation du capitalisme responsable comme voie la plus propice à la transition éco-environnementale s'installe dans l'inconscient collectif et s'incarne par l'intermédiaire de la culture de la socio-éco-responsabilité ; visant à contenir tout soulèvement insurrectionnel de nos consciences. Penser une société alternative ne devient que pur fantasme.