La gouvernance politique et économique qui en résulte, comme le développement du monde lui-même, doit intégrer les contributions de toutes les civilisations. Il s'agit bien sûr de la civilisation occidentale, toujours dominante, mais aussi des civilisations asiatiques, arabes et musulmanes et des civilisations uniques de l'Afrique. L'initiative « la Ceinture et la Route » (OBOR) contribue à la symbiose entre différentes régions, permettant ainsi de surmonter les déséquilibres du processus de mondialisation, de contrôler les déviations et d'ouvrir de nouvelles perspectives pour l'ensemble de l'humanité.
Pourquoi ce thème ? Pourquoi, alors que nous traversons une pandémie sans précédent, ai-je décidé de comprendre les liens entre la Chine, l’espace arabo-africain et les nouvelles routes de la soie.
À cause du Covid-19, le monde se trouve, en cette année 2021, à un tournant historique et stratégique du processus de mondialisation. Selon mes observations (comme homme politique), cette pandémie est bien plus qu’une crise sanitaire, c’est une crise globale qui a des impacts sociaux, économiques, psychologiques, politiques dévastateurs sur l’ensemble des pays. L’ensemble de la planète est entrée en récession.
La Chine a rencontré le monde arabe et le continent africain à l’occasion de la Conférence de Bandoeng de 1955 où se sont réunis pour la première fois les Chefs d’État des pays d’Asie et d’Afrique nouvellement indépendants. Étaient aussi présents, les représentants des mouvements de libération des pays encore colonisés et/ou entretenant des rapports néocoloniaux avec les anciens états souverains.