14 octobre 2012
39 Km au dessus du sol, seul, au bord de sa capsule, dans l'immensité de la stratosphère, il se prépare à faire le saut le plus sensationnel de l'histoire. Un défi incroyable pour ce sportif hors-norme, qui a déjà réalisé de si nombreux exploits en parachute et base jumping.
Il faut dire que F. Baumagartner est un épris de liberté comme en témoigne son tatouage sur son bras : born to fly. Voir le monde d'en haut n'est pas qu'une obsession dans la vie de cet Autrichien. C'est un idéal, une quête personnelle symbolisée par ce record préparé pendant cinq années.
Plongeons à ses côtés le temps d'une biographie qui revient sur les moments les plus intenses de sa carrière jusqu'au saut suprême qui l'a fait rentrer dans l'histoire. Époustouflant !
Commenter  J’apprécie         10
Sacré bonhomme ce Felix Baumgartner, tourneur fraiseur dans son Autriche natale, qui pratique le parachute à 17 ans, passe au base jump et s'élance du haut des tours Petronas en Malaisie, puis du Corcovado de Rio à la barbe des gardiens.
5 ans de préparation avec des coups de mou bien racontés, la remontée, pour enfin, ce jour du 14 octobre 2012, où il se lève, le temps est clair, il monte dans son ballon, arrivé à 39km dans l'espace, et hop un petit saut en chute libre à la vitesse du son pour rentrer à la maison.
Une belle leçon de volonté! Une force de caractère à méditer dans cette biographie hors sol pour le meilleur!
Le rêve n'a pas de prix!
Commenter  J’apprécie         00
Très tôt Félix à envie de s'éclater, de s'envoyer en l'air. Alors c'est tout naturellement qu'il se tourne vers le parachutisme puis le base jump.
Dans ce livre il nous parle brièvement de son enfance et origine familial puis il détail quelqu'un de ses plus beaux exploits, notamment le saut depuis les tours Petronnas en Malaisie : le saut depuis la statue du christ rédempteur à Rio ; le saut dans la grotte sans visibilité et surtout sa chute libre la plus célèbre, à 39 kilomètre de hauteurs.
Contrairement à pas mal d'alpinistes et aventuriers, surtout Français, qui rechignent à parler budget et moyens de financement, Felix Baumgartner n'as aucun mal à parler de ses sponsors, il assume parfaitement être un homme sandwich au service de son appétence pour l'adrénaline.
Cette appétence est l'alpha et l'oméga de son parcours sportif, rien d'autre ne semble l'animé et l'on ne perçoit pas d'autres motivations que se soit une soif de découverte, de l'altruisme ou autres choses.
Il y a pas mal de détails très technique sur son vol depuis la stratosphère. Il explique aussi ses déboires avec les autorités et les ruses employées pour parvenir à ses fins pas toujours en conformité avec la législation...
Finalement Felix Baumgartner est un personnage certes sympathique mais bien à l'image de la marque qui le soutient : un produit marketing à la limite de la légalité.
Le récit est d'un fadeur stratosphérique et le livre risque bien lui aussi d'effectuer une chute libre lorsqu'il vous tombera des mains.
Commenter  J’apprécie         00
Je suis né en 1969. Dès l’âge de quatre ans, le casse-cou que je suis est animé par une passion innée : me hisser dans les arbres du jardin de mon enfance. Mes dessins d’enfant me représentent souvent suspendu à un parachute. Enfant encore, j’aimais grimper sur les rochers puis je regardais en bas, rêvant de sauter ! Ce serait tellement cool, si je pouvais sauter la tête la première et arriver en bas intact ! C’est une pensée qui m’a toujours habité et je fais régulièrement ce rêve depuis que je suis petit : je cours en descendant une rue, je fais deux ou trois enjambées, et d’un seul coup, je décolle et je vole. Tout simplement. Ce rêve, je l’appelle le rêve de ma vie.
En 1984, Rainer Nowak saute de l’Olympiaturn de Munich. L’image de calendrier reproduisant cet exploit allait bouleverser ma vie.
En 1986, à l’âge de 16 ans, je commençai le parachutisme et deux ans plus tard, je m’engageai dans l’armée et j’arrivai – après quelques temps passés dans les blindés, comme pilote de char puis comme instructeur – au centre de formation des parachutistes. Parallèlement aux entrainements de saut, j’appris à boxer, parce que je m’ennuyais souvent en dehors du service. Je pouvais me payer ces sauts en parachute uniquement parce que ma mère me donnait un peu d’argent sans rien dire à mon père. A 22 ans, après quatre années de service militaire, je quittai l’armée autrichienne pour devenir apprenti en mécanique et devins ensuite ajusteur-mécanicien.
En 1992 précisément, Red Bull dont le quartier général de la multinationale est à Fuschl am See, non loin de Salzbourg, organisa à Vienne son premier Red Bull Flugtag. Le but de ce concours, qui se tient chaque année dans une ville du monde différente, est assez délirant : les participants doivent se précipiter dans l’eau depuis une rampe, dans des engins volants de leur fabrication. Pour la compétition de Vienne, on recherchait des parachutistes pour réaliser, avant le concours, une démonstration d’atterrissage de précision sur la rampe.
En 1996, je réalise mon premier base jump sur le New River Gorge Bridge en Virginie-Occidentale. Après bien d’autres exploits, je saute à 452 mètres depuis les tours jumelles Petronas à Kuala Lumpur en Malaisie, le 15 avril 1999. Le base jump est un saut depuis des bâtiments, falaises, antennes ou ponts. Le base jumper est freiné au dernier moment dans sa chute par un parachute qui lui permet d’atterrir tranquillement au sol.
Ce 14 octobre 2012, je suis seul. Là-haut, à 39 kilomètres au-dessus du sol, pour plonger vers la Terre, à la vitesse du son. Seul, sur le bord ce cette capsule hissée dans la stratosphère par cet impressionnant ballon. Seul dans cette combinaison que j’ai apprivoisée à grand peine, ivre de ma liberté de mouvements.
Et je plonge.
Cinq années au sein d’une équipe formidable qui a cru dans ce saut de l’extrême. Equipe plus que soudée et qui a permis ainsi la réalisation de la fameuse mission Red Bull Stratos.
L'évènement était retransmis le dimanche matin aux Etats-Unis, à la mi-journée en Europe et enfin le soir en Asie. Le saut de Felix Baumgartner a ainsi été regardé par plus de huit millions de spectateurs dans le monde sur internet, plus de monde que l’investiture de Barack Obama en 2009, qui avait réuni sept millions d'internautes... Pour le saut de l'Autrichien, tous les internautes ont visionné la vidéo en même temps et sur le même portail.
Commenter  J’apprécie         00