Alors, apparut la première étoile. Majid était debout au côté de Baba Nourredine. Ils avaient les pieds bien plantés dans le sable encore tiède. Majid sentait l’épaule du père contre sa joue. Leurs ombres confondues dessinaient un long trait sinueux sur la pente vertigineuse. Ils regardaient ensemble toute l’étendue du monde : le désert et le ciel immenses. Ils étaient deux hommes libres.