Je m’avance avec ma guitare d’une main et ma chaise de l’autre (pour mettre mon pied dessus) et je n’entends qu’un bruit dans le silence complet de la salle: mes pas; le son de mes godillots canadiens qui, péniblement, vont l’un devant l’autre. Je ne me souviens pas de ma vie d’avoir fait promenade plus pénible, plus cruelle, plus terrible.