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Nationalité : France
Biographie :

Félix Villeneuve a été professeur agrégé de sciences naturelles au lycée de Nîmes.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Dans l’embrasure, centimètre par centimètre, s’était découverte la silhouette d’une femme. Les vagues de ses longs cheveux blonds, d’abord, puis l’épaule qui les recueillait en méandres désordonnés, le bras pendulant à peine contre la hanche, les courbes fines, une joue, un œil comme un colibri, le coin d’une lèvre rouge comme un pétale rouge, le nez, la bouche entière et écarlate, l’autre œil vert d’émeraude, l’autre joue, le reste de la chevelure ondulante. Voilà, elle était là, elle était apparue. Son regard scrutait au travers du mien cette pièce étrange où elle pénétrait, où un scénariste avait voulu porter tout notre doute, toute notre soif de réponses – moi, à cet instant, j’avais oublié le film. Je l’observais, elle, ébahi, ébloui, et mon ventre avait failli se fendre net sous ses convulsions douloureuses lorsque, d’un simple jeu de montage à la caméra, on me la voila.
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Je la voyais respirer au travers du papier ciré. Parfois, j’hallucinais ses battements de cils, ou un mouvement à peine perceptible à la surface de ses lèvres. Je n’avais jamais réussi à prendre de photos aussi naturellement vivantes. Alors j’avais arrêté. Je ne me souvenais plus du moment exact, mais je me rappelais que mon dos me faisait atrocement souffrir. Même chose pour l’école. Comment étais-je censé demeurer assis toutes ces heures sur ma chaise raide et terriblement inconfortable? J’aurais eu un avenir brillant, mais la scoliose avait tordu le cou à tous mes rêves, à toutes mes aspirations.
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Lorsque la satiété se faisait sentir, je me levais péniblement, comme un chat s’étire après un roupillon, puis je sortais de la pièce et je verrouillais le cadenas. Il était en général autour de quinze heures. Je me traînais sous la douche, je prenais une coupe de Taureau Blanc, et je passais les heures suivantes devant la télévision à dégommer d’autres joueurs au sniper rifle. Je gagnais presque à tous les coups.
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Ce serait passer sous silence chaque seconde que j’ai pu arrondir au galbe de vos courbes. Chaque seconde où je suis demeuré rivé à votre image, cloué à me perdre entre l’acier et le sang, à percevoir vos yeux dans le rouge écarlate de mon hémoglobine dégainée et vaine.
Si c’était vrai. Si vous étiez ici. Nous marcherions sous les lauriers en fleur; nous piétinerions les hyacinthes.
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Ce n’était qu’une actrice, une inconnue télévisuelle. Un nom à ajouter à l’interminable liste de femmes qui se perdaient dans les dédales de mon cœur et à qui je donnais, l’espace de quelques secondes, toute mon affection, en rêve. L’ennui avec M.A. fut que ces secondes devinrent des mois, s’agglutinant, filant comme le vent dans les corridors de mes amours.
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Je te ferais l’amour comme tu le souhaites, à t’en faire hurler de plaisir toute la nuit, à en faire accourir la police et ameuter le quartier.
Je tuerais, pour toi.
J’ai un Temple. Un Temple dédié à ton image. Un lieu sacré, méticuleusement à jour, où je me prosterne devant toi, où je te regarde vivre à l’écran.
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Un coup de foudre. L’expression est usée, précairement suspendue aux ficelles effilochées décorant la voûte des lieux communs. Et pourtant, BANG! Un grand coup de foudre, un éclair en travers de ma cervelle. Voilà ce qu’était M.A. Avant elle, un monde gris; après elle, la cécité des ténèbres.
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Que dois-je dire de plus pour mériter un peu d’attention? Que désire donc Myriam Aaron? Je tends les mains, pourtant vous êtes insaisissable. Comme un soleil dans le vertige de ses hauteurs; que suis-je alors pour vous, fourmi rampante parmi les fourmis?
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Le temps était devenu un vaste océan glauque et gluant, comme une gélatine insondable, à perte de vue. Il n’y avait plus d’avenir. Rien qu’un corps mou et visqueux aux horizons incertains, irrémédiablement collé au présent.
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Le journaliste faisait, ni plus ni moins, l’éloge de l’image qu’elle dégageait, une image de femme forte, séduisante et déterminée.
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