Je suis un pionnier. Plus exactement, je l'ai été. En 1897, je méritai déjà cette dédicace qu'il m'a mise, bien plus tard évidemment, en 1930, sur la page de garde de son "Jean de la Fontaine" : "A madame Choisel qui semble traduire en chinois tout ce que je lui dicte". Le chinois, vous l'avez deviné, c'était les points, les virgules prolongées et les bâtons tordus de l'écriture sténographique.
Ce savoir a tout juste permis à ma jeunesse de frapper à toutes les portes.
Ma carte de visite : un beau diplôme sur papier parcheminé, qu'on ne regardait même pas tant il semblait révolutionnaire....