Je considère la vie comme une auberge où je dois séjourner, jusqu'à l'arrivée de la diligence de l'abîme. Je ne sais où elle me conduira, car je ne sais rien. Je pourrais considérer cette auberge comme une prison, du fait que je suis contraint d'attendre entre ses murs ; je pourrais la considérer comme un lieu de bonne compagnie, car j'y rencontre des gens divers. Je ne suis cependant ni impatient, ni de goûts vulgaires. Je laisse à ce qu'ils sont ceux qui s'enferment dans leur chambre, amorphes, étendus sur un lit où ils s'attendent sans pouvoir dormir ; je laisse à ce qu'ils font ceux qui bavardent dans les salons, d'où les voix et les musiques me parviennent et me frappent agréablement.