Que ne suis-je la poussière du chemin,
les pauvres me foulant sous leurs pieds...
Que ne suis-je les fleuves qui coulent,
avec les lavandières sur ma berge...
Que ne suis-je les saules au bord du fleuve,
n'ayant que le ciel sur ma tête et l'eau à mes pieds...
Que ne suis-je l'âne du meunier,
lequel me battrait tout en ayant pour moi de l'affection...
Plutôt cela plutôt qu'être celui qui traverse l'existence
en regardant derrière soi et la peine au coeur...