J'ai ressorti les vieux journaux intimes que je garde dans la valise rangée sous le lit de la chambre d'amis.
(…)
Les pages de ces cahiers ordinaires sont remplies de mon écriture en pattes de mouche. Mes années d'adolescence. C'est drôle que j'aie divisé ma vie en tranches de temps. Comme si j'étais plusieurs personnes. Je l'étais, je suppose. Nous le sommes tous.
Les relire aujourd'hui me donne envie de pleurer pour elle - pour moi - et la fille que j'aurais pu être.