Les lettres de ses parents étaient insupportables tant elles relevaient de la monomanie– avec une constance digne de monsieur Gudmandsen, leurs pensées tournaient sans cesse avec inquiétude autour de la question des vêtements chauds. En avait- il suffisamment ? Il leur avait adressé des pages et des pages de descriptions enthousiastes de la nature, de la population, de tout ce qui l’emplissait– et reçu en retour des lettres l’informant qu’ils venaient de lire dans un magazine que le vent là- haut était terriblement froid. Qu’en conséquence ils espéraient vraiment qu’il ne sortait pas sans ses gants.