L'organisation pour la protection de l'environnement Greenpeace, ainsi qu'une blondine f'rançaise vieillissante, avait mobilisé toute la coterie branchée et "tendance" en jouant sur un sentimentalisme totalement déconnecté des faits réels et, à la suite d'une émission de télévision où l'on avait filmé d'indéniables cruautés commises sur des bébés phoques par un groupe de Norvégiens près de Terre-Neuve, avaient appelé du jour au lendemain au boycott des peaux de phoque. Gratte-papiers, vendeuses en parfumeries et représentants d'autres secteurs significatifs défilaient à présent en longs cortèges pendant leur temps libre avec des banderoles et des tracts, dans le but de rayer de la carte un métier aussi vieux que l'existence de l'homme.