Digne d'une pub TV, un mec se tient contre le mur de la grange, le stéréotype même du cowboy sexy se trouve devant moi. Chemise à carreaux ouverte, jean troué, les bottes et le chapeau qui cache son regard. Il enlève son chapeau au ralenti, sûrement un ralentissement provoqué par mon cerveau pour savourer chaque seconde. Il s'essuie le front de revers de la main et le remet en place, prenant bien soin de le faire descendre au max sur son front. J'ai une vue parfaite sur son torse halé, ses abdos prononcés et sur la ligne sombre qui descend bien en dessous de sa ceinture.
J'ai chaud, une musique mentale des plus érotique résonne dans mes oreilles. Il prend une bière dans une glacière à ses pieds et la décapsule sans mal, en même temps il doit avoir de sacré biceps. De gros biceps qui peuvent vous porter et vous maintenir contre un mur pendant...
Doucement Max, vas-y mollo sur les fantasmes et continue d'admirer la bête!
Il amène la canette à sa bouche et boit une longue gorgée, tout mon corps se met à vibrer devant ses gestes. Les petites gouttes de condensation qui glissent le long de la canette me font presque gémir d'envie, mais pas autant que les gouttes de sueur qui longent le corps de ce mec et qui me donnent envie de le lécher partout! Si un énorme logo d'une marque de bière se pointe devant ma tronche, je ne serais pas étonné!
Je vais peut-être me plaire ici finalement. J'inspire longuement pour reprendre un peu mes esprits, mais quand le mec lève la tête vers moi, je sens la honte irradier mon visage. Prise en flagrant délit! La honte!
Chaque contact de sa peau sur la mienne fait envolé une nuée de papillons dans mon ventre. Mon clitoris palpite d’impatience.
Ses doigts dessinent de petits cercles sur mes seins, il attrape mes tétons et les tires légèrement, je gémis sous cet assaut. Je passe une main dans sa nuque, attirant son visage plus près du mien, il vient se serrer conte moi, plaquant sa queue contre mon cul encore.
Le connard.
Je ne vais jamais tenir à ce rythme-là.
Quand il fait glisser son sexe entre mes fesses pour que celui-ci se trouve entre mes lèvres. C’est l’Apocalypse dans mon corps, Hiroshima dans mon vagin.
Je rigole, car cette fille est folle, son visage au-dessus du mien me fait battre le cœur rapidement, ma respiration saccade à l’idée du porno qu’elle s’imagine avec moi, je scrute ses lèvres rouges et j’avance ma tête pour les embrasser. Elle me laisse faire et réponds à mon baiser, sa main s’accroche à mes cheveux, elle halète en s’allongeant sur moi, je plaque mes mains sur ses fesses, ma queue est raide et manque de place dans mon pantalon.
Il caresse mon sexe de sa main et c’est un pur régal, il y va lentement, laissant le plaisir grandir en moi. Quand il retire ses doigts, je me sens vide, je pose mon regard sur lui et quand il met ses doigts en bouche pour me goûter une explosion de milliers de papillons s’envole au creux de mon ventre. Je rejette ma tête sur l’oreiller, prête à l’accueillir en moi, il pose sa tête sur mon ventre, sans bouger ni rien dire.
La combinaison de ses doigts et de sa langue me font chavirer, j’explose, le brasier consume tout mon corps, je ne vois plus rien, tout est sensible, je sens chacune de mes terminaisons nerveuses m’envoyer des milliers d’ondes électriques. Je suis à bout de souffle quand il remonte sur mon bas ventre qui se contracte encore de l’orgasme, il dépose des baisers sur mes seins qui bougent au rythme de ma respiration haletante.
Il est délicat, il est en quête perpétuelle de l’amour véritable, moi ça me fait bien rire tout ça. Je lui souhaite de trouver un jour son âme sœur, je suis bien placée pour connaître l’effet que ça fait de trouver sa moitié, d’être complété par une personne qui vous connais par cœur.
Je suis du genre serein, je prends la vie comme elle vient, je profite de chaque instant, je chéris ceux que j’aime. La vie ne tient qu’à un fil, alors faut en profiter. Alors quand cette salope de Pénélope a montré son vrai visage.
J’avoue, elle est belle, très grande et mince, bon, ça attise un peu de jalousie et abaisse mon ego de femme normale, mais sa façon de traiter Isaac me répugne, alors je force un peu plus les avances pour la foutre en rogne.
Le désavantage de ne pas dormir chez soi, c’est de ne pas connaître la maison et l’emplacement des pièces.