AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Florent Papin (14)


Demain se débrouilleront les pas…


Demain se débrouilleront les pas
Mais que ce chant-ci soit des plus clairs
Dans le faillir même
À la levée des buttes
Dressées sans coquillages ni briques.
Commenter  J’apprécie          10
Que l'on insiste…


Que l'on insiste à dire ce qu'il y aura eu de beau
À nous laisser surprendre
              En plein mime
Suspendus et comme ébouriffés de bruyère
Tandis qu'un sol gelé flanchait à nos arrières
Répandu au seuil de brasiers mal éteints
Commenter  J’apprécie          10
XVI.


Extrait 4

Nous étions de là assurément
De là et des circonstances qui agissaient
Dans l’encombrement des ronces
Sans doute eût-il suffi de le savoir
     – Tous l’ont su
Sans doute eût-il suffi de l’oublier
     – Tous l’ont oublié

Cela avait été dit, pourtant
Dans la lumière glacée
Cela avait été dit

Tout cela est vrai

Et à présent, je me rappelle
Commenter  J’apprécie          10
XVI.


Extrait 3

Il subsistait des voix
Cependant
Aux incidences plus pleines
     – Qu’il neige d’ici jusqu’au couvert des hêtres
     – Qu’il neige et qu’alors surviennent les pollens
Bientôt !
L’espérance des séries

Et ce remugle des quartz à l’entour des troncs nus
Quelque chose s’appartenait dans le silence des plaines
Un voisinage
Une géographie
Un gris de Payne
Commenter  J’apprécie          10
Et l’on y soupirait…


Et l’on y soupirait la lente dépossession des feuilles
Comme soupire au soir la tourbe des pleins nord
C’était un songe peut-être
Insoupçonnable en son vouloir divers
— N’oubliez rien des chevelures, n’oubliez rien des jambes
C’était un songe peut-être
Mais d’où le tenaient-ils ?
Commenter  J’apprécie          00
Que l'on assiste à dire…


Que l'on assiste à dire ce qu'il aura eu de beau
À nous laisser surprendre
              en plein mime
Suspendus et comme ébouriffés de bruyère
Tandis qu'un sol gelé flanchait à nos arrières
Répandus au seuil de brasiers mal éteints
Commenter  J’apprécie          00
Des bêtes vivaient en ces lieux…


Des bêtes vivaient en ces lieux
Subséquentes aux broussailles
Retenues, soi-disant, à la canne des asphodèles
Phalanges des prairies sans éclats
Le temps ici aussi obtempérait
Atonal moins qu'épuisé de blanc

Le vent tenait pour lui toute condition d'espace
Et puis tout chant – celui des huppes même
Jusqu'à la plus fringante pousses de frêne jaune
Commenter  J’apprécie          00
De l'autre côté de l'hiver…


De l'autre côté de l'hiver
Nous attenions sans fin
Je me rappelle très bien ce tourment d'active
Intrépide au front des eaux résurgentes
Nous figurions dix-huit

Parfois il se mettait à bruire sur nos expéditions
Parfois encore, du plus vif des lointains
Nous examinions
Cette passe grisâtre où fluait quelque obsession curieuse

Une absence
Commenter  J’apprécie          00
À quel éboulis…


À quel éboulis adosser les ombres
À quel enfoncement
Nul gisement ici
Nous cheminions, sous la levée d'un doigt sévère
Il pût être de glace
Il pût être de vent
Nous cheminions
Et nulle raison première n'ordonnait la distance
Commenter  J’apprécie          00
D'où vient l'image…


D'où vient l'image que le jour se lève
Que le vent se lève
Et l'aube aussi

À quoi voit-on que tel jour se lève
Que pareil vent se lève
Et qu'une aube aussi

Aussi bien, en retrait du blanc
Nous cheminions
Imprécis et las
Le long de rues sans façades
Commenter  J’apprécie          00
Des bêtes vivaient…


Des bêtes vivaient en ces lieux
Subséquentes aux broussailles
Retenues, soi-disant, à la canne des asphodèles
Phalanges des prairies sans éclat
Le temps ici aussi obtempérait
Atonal moins qu'épuisé de blanc

Le vent tenait pour lui toute condition d'espace
Et puis tout chant ‒ celui des huppes même
Jusqu'à la plus fringante de frêne jaune
Commenter  J’apprécie          00
De l'autre côté de l'hiver…


Nous attenions sans fin
Je me rappelle très bien ce tourment d'active
Intrépide au front des eaux résurgentes
Nous figurions dix-huit

Parfois il se mettait à bruire sur nos expéditions
Parfois encore, du plus vif des lointains
Nous examinions
Cette passe grisâtre ou fluait quelque obsession curieuse

Une absence
Commenter  J’apprécie          00
XVI.


Extrait 2

Attentions-nous des surfaces une simple exhalaison de schistes ?
Qu’attendions-nous sinon le grave
Sinon la sollicitude des pierres

Elle ne viendra pas

Cela d’ailleurs avait été dit : méfiez-vous des sols qui s’ignorent
Et du bois mordu par le salpêtre
Ils retiendront les âges
Jusqu’à l’usure complète des roches
Commenter  J’apprécie          00
XVI.


Extrait 1

C’était donc ça la plénitude des sols
Une saison exagérée de pas
C’était donc ça
Et ces pas-là succédaient à eux-mêmes
Sans traces

Nuits d’hiver ou bien d’après
Des terres s’évanouissaient, lasses
     Indistinctes ou ravinées
Et cela valait présence
Où que s’efforce le givre
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Florent Papin (15)Voir plus

Quiz Voir plus

Une héroïne, un titre, un auteur

Emma

Emily Brontë
Gustave Flaubert
Jane Austen
Honoré de Balzac

20 questions
521 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , classique , HéroïnesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}