Être ici, à Tonnerre, c’est se renier. C’est renier la plaine, la vie dehors, c’est croire que la mort ne peut plus vous atteindre alors que tout cette ville, si précieusement enfouie sous terre, n’est érigée que sur des cadavres. Les cadavres de ceux qui l’ont construite, de ceux qui l’ont hantée et continuent de le faire. Les cadavres de tous ceux qui espèrent y entrer, sans savoir que rien de mieux ne les attend sous la surface. La même mort, le même désespoir, mais embaumés de senteurs florales.