Si la justice était sommaire, elle n’était pas totalement sans lumière. La torture était rare, même pour arracher des aveux aux voleurs, l’aveu n’étant presque jamais jugé nécessaire si l’homme était pris avec l’objet du larcin. Les minutes de nombre de procès, tant civils que criminels, témoignent d’un effort considérable pour déterminer la vérité et, souvent, une relative clémence.