Hommes et femmes confondus, les personnes les plus actives sont celles qui ont accompli au moins deux années d’études après le baccalauréat (88%). La corrélation positive entre statut social et pratique sportive est confirmée dans toutes les études. On a souvent attribué ce lien aux coûts de la pratique elle-même […], sans que l’argument n’emporte véritablement l’adhésion des observateurs, puisque les classes sociales défavorisées délaissent également les activités physiques bon marché, comme la marche à des fins de déplacement ou de loisir. En fin de compte, il semble que le dénominateur commun entre niveau d’activité physique et revenu soit la qualité de vie des individus. Le goût du mouvement serait ainsi un plaisir de la vie, voire un « luxe ».