Disons qu'en Russie on compte deux catégories de journalistes. Les bons et les méchants. Les bons sont "pour la Russie". Ce sont les porte-paroles de l'État, fidèles à Poutine et à ses partisans. Moi, je les surnomme "les bouffons", ce sont des clowns. Les méchants sont "contre la Russie". Pour faire bref, ce sont ceux qui disent la vérité.