AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 73 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Florence , le 01/01/1978
Biographie :

Francesco Matteuzzi est un journaliste, scénariste et auteur de livres pour enfants italien, né à Florence en 1978.

En 2010, il publie "Anna Politkovskaïa", biographie de la journaliste russe, qu'Elisabetta Benfatto illustrera et en 2012 " Philik K. Dick", ouvrage dédié à l'écrivain américain.

Auteur engagé, Matteuzzi est professeur à l'École internationale de bande dessinée de Padoue.



Ajouter des informations
Bibliographie de Francesco Matteuzzi   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

L'Insonne


Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui définit le street art, c'est que c'est un dialogue avec l'environnement immédiat. Autrement dit, l’œuvre est créée spécialement pour le lieu où elle est placée.
Commenter  J’apprécie          240
"La vraie justice est celle dont les lois sont les mêmes pour tous. Chez nous, elle n'existe pas"
Commenter  J’apprécie          220
Pourquoi je lui en veux autant ?
Pourquoi je le déteste autant ?
Je ne suis pas une adversaire politique, juste une citoyenne.
J'en veux à Poutine pour son cynisme, son racisme et ses mensonges.
Pour une guerre qui n'en finit pas, pour le gaz utilisé à la Doubrovka.
Pour tous ces innocents morts par sa faute.
Parce que c'est l'exemple même du colonel du KGB qui en a gardé la mentalité.
Parce qu'il a fait de nous des êtres serviles.
Alors que nous ne voulons pas être réduits en esclavage.
Et j'en veux aux chefs d'Etat étrangers qui se bousculent pour lui apporter leur soutien.
Se rendant ainsi complices de ses crimes.
(p. 80-81)
Commenter  J’apprécie          202
[...] si on pense justement à Anna [Politkovskaïa] et à sa famille, il me vient à l'esprit une histoire qui, d'une certaine façon, illustre bien les changements [...] liés au passage de l'URSS à la Russie. Anna a étudié à l'université de Moscou, à la faculté de journalisme. Quelques années auparavant, Elena, sa soeur, Sasha, celui qui deviendra le mari d'Anna, et Youri, qui allait ensuite épouser Elena, étudiaient à la même faculté. Alors qu'ils sont sur le point d'obtenir leur diplôme de fin d'études, Sasha et Youri sont approchés par un agent du KGB qui leur propose d'exercer leur futur métier de journalistes en collaboration avec les services secrets soviétiques. Sasha décline l'offre, tandis que Youri accepte. Youri deviendra un véritable agent du KGB, tout en pratiquant le journalisme, d'abord en Angleterre, puis au Nicaragua. Peu après l'effondrement de l'URSS, on le retrouvera à la direction d'une grande banque dont il est copropriétaire. De journaliste, Youri est donc devenu agent des services secrets, puis banquier : voilà, je crois, une histoire très représentative du passage de l'URSS à la Russie.
(p. 106-107, postface)
Commenter  J’apprécie          180
[Andrea Riscassi, postface]
Dans 'Tchétchénie, le déshonneur russe', le livre d'Anna que je considère comme le plus intense, elle écrivait encore : « Rien ne me débarrassera d'un sentiment de culpabilité à l'égard de ceux qui ont sacrifié leur vie pour mon travail - pour ma résistance à ce type de journalisme qui s'instaure, grâce à la guerre 'à la Poutine', en Russie. Je parle d'un journalisme 'idéologique', sans accès à l'information, sans rencontres ni conversations avec les 'sources', sans vérification des faits, à l'exemple de mes confrères qui, assis derrière trois rangées de barbelés dans les bases militaires russes, font état à Moscou de 'l'amélioration quotidienne' dans les villages tchétchènes. Ce travail-là - que je croyais mort avec le communisme - est désormais considéré chez nous comme la norme, et salué par les autorités. Quant à l'autre type de journalisme qui suppose un regard direct sur ce qui se passe, il n'est pas simplement persécuté, il peut se solder par la mort. Quel bond en arrière, dix ans après la chute de l'URSS ! »
(p. 98-99)
Commenter  J’apprécie          180
Disons qu'en Russie on compte deux catégories de journalistes. Les bons et les méchants. Les bons sont "pour la Russie". Ce sont les porte-paroles de l'État, fidèles à Poutine et à ses partisans. Moi, je les surnomme "les bouffons", ce sont des clowns. Les méchants sont "contre la Russie". Pour faire bref, ce sont ceux qui disent la vérité.
Commenter  J’apprécie          150
"A Poutine, j'écris. Pourquoi je lui en veux autant? Pourquoi je le déteste autant? Je ne suis pas une adversaire politique, juste une citoyenne. J'en veux à Poutine pour son cynisme, son racisme et ses mensonges (...) Et j'en veux aux chefs d'état étrangers qui se bousculent pour lui apporter leur soutien, se rendant ainsi complices de ses crimes." (p. 80-81)
Commenter  J’apprécie          140
"Chez nous, dans ce genre d'affaires, la libération des prisonniers n'est jamais l'objectif premier du pouvoir. Sa priorité est l'élimination physique des preneurs d'otage quoiqu'il en coûte. Voilà pourquoi la prise d'otage de Beslan, tout comme celle du théâtre delà Doubrovka, à Moscou, en 2002, s'est terminée en boucherie." (P. 106)
Commenter  J’apprécie          130
Une image est gravée dans ma mémoire : nous sommes un 7 octobre, le jour de l'anniversaire de la mort d'Anna, et devant chez elle, à Moscou, quelques femmes accrochent un panneau en souvenir de la journaliste. Un militaire se présente, saisit le panneau et le décroche. L'une des femmes, une dame âgée, menue mais pleine de courage, le prend elle aussi. Elle ne cesse de discuter avec le militaire et se fait finalement emmener attachée au panneau. Voilà : c'est l'expression déterminée de cette femme qui j'aimerais offrir à ceux qui viennent voir l'hommage que nous - auteur, metteur en scène, actrice, musicien et techniciens - rendons à Anna Politkovskaïa.
--- propos d'Ottavia Piccolo, l'actrice qui a interprété 'Donna non rieducabile', monologue théâtral dédié à Anna Politkovskaïa et écrit par Stefano Massini
(préface, p. 7)
Commenter  J’apprécie          110
"Poutine a été élu triomphalement, précisément après la terreur provoquée par ces attentats à la suite de sa célèbre déclaration : "nous buterons les terroristes jusque dans les chiottes." (P. 112)
Commenter  J’apprécie          120

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Francesco Matteuzzi (159)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
157 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}