Principalement destinée aux férus d'aviation, la série ‘Biggles' avait de sérieux atouts dans sa manche. Basée sur un personnage de la littérature jeunesse anglaise, elle s'appuyait sur un quatuor charismatique et fun et possédait un fond d'histoire presque inépuisable (quoi que très inégales). Pour une raison qui m'échappe, il fut cependant décidé que le pitch de chaque album serait quasi toujours le même : un groupe de nazis rescapés de la guerre tentant de rebâtir le Reich par les moyens les plus spectaculaires et les plus inefficaces possibles... Seuls exceptions, quelques albums isolés se déroulant pendant la Bataille d'Angleterre. Celui-ci fut de très loin le meilleur, et on ne peut que regrette que le niveau ait ensuite stagné loin en dessous.
Biggles, qui avait dix-huit ans en 1917 mais n'en a que vingt-huit en 1940 (la magie des scénaristes), débarque sur une base de la RAF avec ses deux comparses, le jeune Ginger et le roux Algy. Sa mission est simple : prendre en main une bande de pilotes excellents… Mais complètement fêlés. Il y a un lord anglais qui pratique la chasse à cours dans les bureaux de l'intendance, un français surnommé à juste titre ‘Nutty', un propriétaire de manège qui a la curieuse capacité de démolir tout ce qu'il touche… Et toute une bande d'autres.
On découvrait une palette de personnalités variées et attachantes ; l'histoire était plutôt classique mais efficace. le dessin était excellent et réaliste, le genre qui vous donne l'impression de voir l'avion sortir de la feuille. Utiliser comme cadre une unité d'élite permettait de s'affranchir d'une certaine dureté (la lourdeur des pertes, les jeunes pilotes inexpérimentés envoyés à l'abattoir…) inévitable sans cela. Un album restant pour moi parmi les meilleures BD d'aviations, malgré une solide concurrence.
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Charlier avait imaginé une histoire en trois tomes pour les débuts de Bergèse sur cette série BD d’aviation mythique. Voilà donc le final.
Le complot finit par être découvert, mais les avions portant les bombes atomiques sont déjà en route pour la conférence internationale de Cancun. Il ne reste plus que Buck Danny et son équipe pour les arrêter.
Ce tome vaut surtout pour les batailles aériennes et la tactique suivie par les deux camps. Le sujet et le traitement sont très ancrés dans les années quatre-vingt. Bergèse se permet même de dessiner un Ronald Reagan qui intervient à plusieurs reprises dans l’histoire.
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Deuxième tome de Buck Danny dessiné par Bergèse et deuxième partie de ce complot international qui vise à commettre un attentat nucléaire à l’encontre des dirigeants des principaux pays, qui doivent se réunir à Cancun au Mexique.
L’organisation terroriste, conseillée par Lady X, prétend vouloir échanger plusieurs terroristes détenus contre les bombes atomiques dont ils se sont emparés au tome précédent, Mission Apocalypse. Le gouvernement US gobe cette manœuvre de diversion. Mais Buck Danny et Tuckson, convaincus qu’il s’agit d’un leurre, partent en mission non autorisée tenter de repérer la base secrète des terroristes.
Rien à redire côté dessin, mais le scénario traîne en longueurs. Le lecteur sent qu’on lui fait attendre l’inévitable confrontation finale, qui attendra le tome 3 de cette trilogie : le Feu du ciel.
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Avec au dessin Victor Hubinon, Buck Danny était une série BD très ancrée dans les évènements de la seconde guerre mondiale et des années qui ont suivi. Épisodes après épisodes, Charlier modernisait ses intrigues. Le trio d’aviateurs de l’US Air Force ayant tout connu, de la guerre contre les Japs jusqu’aux mission spatiales, voire la lutte contre le trafic de drogue... Un long cycle qui s’est achevé avec le décès de Hubinon. La série aurait pu s’arrêter là, mais Charlier a choisi de continuer avec un dessinateur habitué aux avions et aux scènes aériennes : Francis Bergèse. Ce 42 éme épisode de Buck Danny est donc celui de la transition graphique entre Hubinon et Bergèse. Ce dernier ne s’en sort pas mal, sauf sur les traits des visages de Tumber et Sonny Tucson.
Ce tome est le premier d'une histoire en trois albums. Côté scénario, Charlier recycle : réapparition de la sadique Lady X, gags continuels – et répétitifs – avec cette grande gueule de Tuckson, habituel complot d’une organisation visant cette fois à s’emparer d’une bombe nucléaire...
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Jacques renne est un pilote de l, armée
de l,air française que Francis Bergèse,
alors auteur de bd débutant, créa pour
le mensuel de poche ZORRO en 1966.
le duo qu'il forme avec son faire valoir
René duny rappelle le célèbre tandem
Tanguy, laverdure des chevaliers du ciel.
dans cette première aventure Jacques
renne est envoyé à la tête d'une escadrille de ( fouga magister ) effectuer
des missions de contre guérilla en soutien du gouvernement de l,ile de
manossa , une ancienne possession
française des Antilles.
ce sera loin d'être une douche villégiature.
une bonne bd pour tout les amoureux
d,aviation, d,action, et d, humour.
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