Ce n'est pas sans une certaine appréhension que je pénétre chez Mme Hardy. Je n'ai pas passé le pas de la porte qu'elle me prend par le bras et me conduit à l'étage,en me susurrant de sa voix flûtée qu'Ophélie m'attend avec impatience, que c'est l'heure de sa coiffure, qu'elle est si heureuse que je sois venu, que sa fille aussi sera très heureuse, qu'elle lui a beaucoup parlé de moi depuis la dernière fois, qu'elle me trouve charmant, vraiment, et qu'il ne faut pas que j'hésite à m'arrêter même quand il n'y a pas de courrier.