Côté politique, l’opposition tirait à boulets rouges sur le gouvernement en place, les accusant de négligence, de maladresses, de dissimulation. On commençait à fouiner dans les dossiers, à remuer la boue, à s’intéresser aux industries pharmaceutiques et au business des vaccins. Comme chaque fois, des théories du complot se mettaient en place tandis que, plus concrètement, des écoles fermaient dès qu’était avéré un cas. Des infirmières descendaient dans la rue tandis que les lits d’hôpitaux se remplissaient, des chauffeurs de la RATP avaient refusé d’aller travailler de peur d’attraper le microbe et ils médiatisaient leurs revendications