L’acte de me remettre devant un écran, le soir, dans ma chambre, était un passage pénible : j’avais l’impression d’être encore au travail. Mais une fois que je m’étais replongé dans mon voyage intérieur, au bout d’un quart d’heure, la magie de l’écriture reprenait le dessus. J’étais ailleurs, je voguais vers d’autres horizons. Je vivais des aventures palpitantes, et même si la télévision était allumée à côté de moi, je ne l’entendais pas.