[ Liban mi-2016 ]
Je découvre aussi que le pays (...) n'a pas de président depuis deux ans. Le Premier ministre, Tamman Salam, gère les affaires courantes, avec difficulté d'ailleurs, incapable de régler des problèmes de base comme le traitement des déchets, l'approvisionnement en électricité (chacun a un générateur en plus, pour s'alimenter, pendant les coupures), en eau potable, sans parler de la santé et de l'éducation publiques.
Mais le problème ce n'est pas l'Etat, m'explique Walid, enfin c'est son absence. L'appartenance confessionnelle passe avant, au Liban. Tu peux être aussi corrompu que tu veux, tu seras toujours soutenu au final par ta confession, afin qu'elle ne soit pas affaiblie par rapport aux autres.
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