Les étoiles n'ont que le reflet de leur propre lumière pour se distraire de leur solitude...
A contempler la masse sombre du lac qui resplendit de la lumière des étoiles, le silence comme les mots s'enrichissent de la pureté de l'instant.
tu m'a élevée au-dessus de la multitude des noyés au regard tranquille qui n'ont plus, pour contraindre le sort, que l'insolence de leur rêves...
Tu m'as offert ce que d'autres bras, d'autres exaltations ne pourront jamais me faire oublier : ces heures où la vérité sourit à la folie, où l'on cesse d'exister, où nous ne sommes plus homme ni femme, mais inextricablement enlacés...
Les églises ont créé la névrose obsessionnelle de la pureté. En méprisant le plaisir, elles ont perverti l'élan sacré de la vie. Leur morale est née de la peur, de la bêtise cruelle, de l'intolérance et du désir de domination. Maudire le plaisir, c'est nier l'essence même de l'amour et l'amour est la seule affirmation divine.
Mon amour, murmure -t-il, plus je te possède, plus je t'appartiens.
Je te glorifie, sourire de mon amante, tu te dissimules et pourtant tu rayonnes au-dessus des masques et des peurs, au-dessus de la meute triste et servile des passants. Leurs âmes qui baignent dans le sang de leurs rêves sacrifiés...
Le plaisir aime les courbes et les boucles, les méandres et les sinuosités, les ruses et les subterfuges. Que vaut la jouissance sans ambages face à la volupté raffinée de l'infinie lenteur.
L’objet que l’analyse met ainsi en lumière est double : c’est la maladie en tant que fait collectif et le corps malade dans ses dimensions historique, sociale et culturelle. Autrement dit, la crise sanitaire dévoile les corps, tout autant que le corps, par les marques qu’il porte ou sa position dans l’espace, révèle les crises sanitaires. Et ce corps disparu demeure paradoxalement quelque chose de vivant à cause de la maladie, fût-il réduit à des ossements ou à une simple citation dans un texte.