Il y a trente-cinq ans, j'ai lu "Les Etoiles de Compostelle" d'Henri Vincenot, Denoël, 1982. J'ai fini la lecture de ce roman, bâti sur les chantiers des grandes cathédrales du Moyen-Age, un matin de Fête-Dieu. Les rituels coups de canon de la côte du Moulin à Bulle m'avaient réveillé. J'étais sur ma terrasse, le ciel naissant devenant bleu ciel. Et je suis arrivé à Compostelle. Comme ce matin, 13 août 2016.
Ultreia. En avant, avec lenteur dans un monde accéléré, disponibilité dans des vies débordées et bienveillance dans un univers féroce.
A suivre...
Soleil mon gros sou
Louis du bon Dieu
La rente des gueux
Astre coquet
Réveillant les parfums
Mon bain mon linge éponge
Ma lavande mon lilas
Boule
Calorie-Joule
Mon citron mon ananas
(Jean Rose)
On n'a qu'une peau, pas toujours facile d'être bien dedans et moins bien dehors. Petit à petit, j'ai compris qu'on peut se réjouir des éclats de rire des autres, de la ronde des conversations, et de deux regards intensément amoureux, et non les envier.