François Durpaire

De la France, ce que je sais, tu me l'as appris. Et cette France-là n'exclut pas, elle dialogue avec le monde, elle s'invente et se rêve. Elle n'a rien à voir avec celle de Maurras, de Pétain, de Renaud Camus. Elle n'a pas d'aigreur, elle est vivante. Elle revendique l'insolence de Voltaire, l'ardeur des sans-culottes, la fougue d'Olympe de Gouges, elle abrite l'âme de la Commune. Elle est la France de Victor Schoelcher obtenant l'abolition de l'esclavage, de Victor Hugo écrivant Le Dernier Jour d'un condamné, de Jaurès assassiné, d'Aimé Césaire et sa Tragédie du roi Christophe, de la Résistance et de ses soldats, hommes et femmes de l'ombre, sans lesquels l'air aurait été moins respirable.
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Les prédateurs sont impudiques et leurs paroles sont obscènes, mais nous continuerons à chanter d'autres chants que leurs couplets de haine.

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