Hier nuit, le ciel avait des reflets nacrés de coquillage. J’avais envie d’y coller l’oreille pour entendre le confus murmure du monde. J’aurais voulu tutoyer les galaxies, monter à la cime des cieux pour convier la gent céleste à faire une excursion sur les chemins de l’éphémère, où scintille parfois la poussière d’or de l’éternel.