Rien ne serait plus hypocrite que de laisser croire à la chronique d'un exploit. L'effort que nous affrontons -vingt-cinq jours de marche avec vingt-cinq kilos sur le dos- n'eut pas impressionné les grognards de la Grande Armée. Il ne surprend que notre paresse contemporaine, où ascenseurs, escaliers mécaniques, voitures, trains et métros nous reposent en permanence.