Il est amusant de noter que malgré mes privilèges relatifs : l’absence de gardes les week-ends, de marches forcées et autres manœuvres débilitantes destinées à faire de nous d’authentiques guerriers, et la télé à volonté, personne n’aurait voulu ma place. Cela serait revenu à se priver des permissions hebdomadaires, du foyer avec ses baby-foot et à vivre reclus dans un très petit espace sans copains à qui parler. Mais pour moi, c’était un îlot de ressourcement au milieu de cet océan kaki de bêtise.