Aucun mot, aucune expression n’arrive à combler le gouffre qui s’ouvre devant les yeux de votre interlocuteur quand il vous aperçoit dans l’encadrement de la porte. L’uniforme. Le regard. L’attitude. Il a déjà compris.
La plupart du temps, c’est lui qui posera la question fatidique, et vous n’aurez qu’à hocher la tête. S’il n’y arrive pas, vous devrez lentement tourner le fer dans la plaie. J’ai le regret de vous annoncer que votre mari est décédé…