Avec le temps, Hector avait peu à peu changé sa manière de travailler : au début, il essayait surtout d’aider les gens à changer de caractère ; maintenant, il continuait bien sûr, mais il essayait aussi de les aider à changer de vie, à en trouver une nouvelle, de vie, qui lui conviendrait mieux. Parce que, pour faire une belle comparaison, si vous êtes une vache, jamais vous n’arriverez à devenir un cheval, même avec un bon psychiatre. Mieux vaut trouver un joli pré où on a besoin de lait que d’essayer de galoper sur un champ de courses. Et surtout, il vaut mieux éviter d’entrer dans une arène, parce que là c’est toujours la catastrophe.