Les animaux ne vivaient pas dans l'avenir ni dans le passé. Cela leur évitait bien des soucis, comme de penser à la durée de leur vie. D'un coté, quand le présent se passait mal, toutes ces braves bêtes ne pouvaient pas l'améliorer avec l'espoir d'un avenir meilleur ou avec les bons souvenirs d'un passé heureux. L'enfer du présent paraissait éternel, sans début ni fin.