Édouard Philippe était positionné à sa place habituelle, au milieu de l’immense table du Conseil des ministres. Il s’était assis ici par stratégie. Édouard Philippe calculait tout. Rien n’était gratis. Gérard Collomb lui faisait face, debout derrière la chaise du président, juste à côté de la sienne. Il s’était posé là par intuition. Gérard Collomb était un sanguin. Il vivait avec ses émotions.