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Citations de François Médéline (193)


Après le froissement des tôles et le silence, le souffle de l’explosion remonte les déclivités de calcaire plus vite que les flammes. L’écho est assourdissant. Le bruit se lève comme une boule de billard entre ses bandes. Il cogne la pierre et s’éteint trois secondes après, dans le ciel. (page 179)
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Le petit-fils de l’un des fusillés de La Chapelle-en-Vercors est devenu capitaine puis sélectionneur de l’équipe de France de Rugby. Comme son grand-père, il se nomme Philippe Saint-André. (page 189)
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Il sait que la gloire ne remplace rien. Les combattants ne sont honorables que lorsqu’ils meurent. (page 188)
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Évidemment, que la mémoire est une aubaine pour l’histoire mais, pour les hommes, c’est juste une saloperie. (page 48)
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Renato Fucilla coupe la parole à Duroy :
- Il est plus facile d’accuser un petit Italien de chapardage, commissaire. Ça contente tout le monde. Votre pays ne nous a jamais aimés. Un jour, d’autres que nous viendront et nous serons des vôtres. C’est comme ça depuis le début des temps, sauf pour les Juifs.
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- C’était une période heureuse. Les Allemands montaient à peine, quelques virées mais rien. Les parachutages étaient massifs. Tout le monde attendait les troupes, le débarquement aéroporté. Et puis il y a eu l’euphorie du 14 Juillet. Les Allemands faisaient les morts. En fait, ils se préparaient. Ils sont montés par tous les accès possibles. Vassieux n’existe plus. La Chapelle a morflé comme jamais, le centre est par terre. C’était préparé. Brutal, rapide. Et cuit au bout d’une nuit. Après il a plu, et ça a été le bourbier. Sans compter les supplétifs français… (page 107)
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Duroy connaît la scène. Elle se répète aux quatre coins de la France. C’est l’orchestre des ombres, les imbéciles qui font justice de leurs rêves. (page 86)
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Tout le monde a des reproches à se faire quand le vent tourne et que l’ouragan se rapproche. Duroy sait qui il est et pourquoi il a été choisi. Sa mission est effectivement de nettoyer rapidement la région des salopards, mais elle est aussi de cadrer les excès de colère. Duroy est minutieux, calme. (page 69)
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En résumé, les Fucilla viennent des Abruzzes. Ils y étaient bien. Ils ont fui le Duce et les fascistes. C’est une région prospère et ça ressemble au Vercors. Les gens comme eux risquaient trop. (pages 127-128)
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Les gens d’ici n’ont jamais aimé les Italiens qui sont venus tailler la route des Grands Goulets et ses tunnels dans la falaise sans jamais repartir. Ils y ont laissé un millier des leurs. (pages 57-58)
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- Il est plus facile d’accuser un petit Italien de chapardage, commissaire. Ça contente tout le monde. Votre pays ne nous a jamais aimés. Un jour, d’autres que nous viendront et nous seront des vôtres. C’est comme ça depuis le début des temps, sauf pour les Juifs. (page 130)
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Il y avait deux mille habitants pour cinq communes. La 157e division du général Karl Pflaum est peut-être une division de réserve, mais ses troupes montagnardes ont tout massacré, sans compter l’appui aérien des planeurs de la Luftwaffe. Ils ont attaqué à dix mille et ça ressemblait à des soldats d’élite. Les habitants, il en reste mille huit cents, maintenant. Deux cents viennent de mourir, des civils. (pages 63-64)
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L’institutrice observe le corps. Son regard inspire la prière, miscellanées d’amour et d’angoisse. (page 94)
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La façade drague le midi pour cueillir le soleil de l'hiver.
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Comme compensation, on leur accorde l’invention de la raviole, la spécialité de la région. On raconte que les femmes des bûcherons transalpins ont farci leurs raviolis avec ce qu’elles avaient sous la main, c’est-à-dire de la tomme, du fromage blanc et du persil. La recette a fait son chemin et la tomme a depuis été remplacée par du comté. Ces femmes étaient peut-être celles des ouvriers qui ont percé les Grands Goulets et y sont morts. (page 190)
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Les gens de la terre font juste mine de ne pas avoir d'amour ni de peine.
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Évidemment, que la mémoire est une aubaine pour l'histoire mais, pour les hommes, c'est juste une saloperie.
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Renato Fucilla coupa la parole à Duroy :
_ Il est plus facile d'accuser un petit Italien de chapardage, commissaire. Ça contente tout le monde. Votre pays ne nous a jamais aimés. Un jour, d'autres que nous viendront et nous seront des vôtres. C'est comme ça depuis le début des temps, sauf pour les Juifs.
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Les gosses contemplent la 402 les doubler à vingt à l'heure. Les étés sont sans voiture d'aussi loin qu'ils se souviennent. Ils ne connaissent presque que les camions à gazogène. Ils s'extasient. La 402 fait rêver.
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L’accent russe est comme l’allemand : il suffit de lui ajouter de l’amour et du chagrin.
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