Bayo n’avait pas peur. Il était tourmenté par une seule chose : il allait faire quelque chose de malhonnête. Il cherchait toutes les raisons possibles pour excuser son forfait. Obi, lui, avait dit plusieurs fois que les marins ne s’apercevraient de leur présence. Il suffisait d’accoster le navire pendant la nuit, d’ouvrir un conteneur, de se servir, puis de repartir aussitôt. Ils resteraient à peine cinq minutes sur le pont.