Il sort précipitamment de son véhicule et s’engouffre dans la mairie.
Pauline Bonichon est assise derrière sa machine à écrire, ses lunettes posées en équilibre sur le bout de son nez. Elle rédige une offre publique de travaux en vue de l’extension du cimetière de la commune. Dans son dos, une Marianne repose sur le marbre de la cheminée. Au-dessus de celle-ci, un immense crucifix en noyer surmonté d’un Christ en plâtre, est accroché. La séparation de l’église et de l’état n’est apparemment pas parvenue jusqu’à l’office de la vieille fille.