Par un contrebalancement logique, je pris conscience du chemin qu'il me restait à accomplir pour que mes pensées puissent un jour espérer arriver à la hauteur de vues de ses pensées à elle. Quelle énorme bouffonnerie ! Ma mère – l'ancienne esclave Monique Savidan, ex-grenouille de bénitier, ex-organisatrice de réunions bourrées de plastique et vides de sens, ex-victime des malversations phallocrates d'une lignée de mâles égoïstes - était donc arrivée, rien qu'en lisant Tony Duvert et J. (Jiddu) Krishnamurti, à gagner une absolue coolitude qu'une psychanalyse de quinze ans ne m'avait même pas permis d'approcher.
(p.625)