Pour raconter la vie de Frantzisko Xabierkoa, après des recherches qui ne m’ont pas éreinté, je dispose de trois textes. Un document signé d’un certain J.M.S Daurignac ; une biographie de plus de quatre cents pages de François-Xavier Bouhours, jésuite de son état, tout entière écrite à la gloire du saint homme ; un texte désopilant de Voltaire qui brosse un tableau féroce de la biographie précitée, moquant le zèle de son auteur à donner foi à d’invraisemblables miracles et à prendre dans le même temps le lecteur pour plus niais qu’il n’est