[…] priorité au Dieu intérieur sur toutes les images de Dieu privées de vie véhiculées par les traditions religieuses ; ancrage de cette image intériorisée dans la mémoire – Jung dira ensuite dans l’âme et l’inconscient – et reconnaissance de la force motrice qu’une telle image représente dans la vie de chaque individu. Ce sont là autant de pierres brutes qui, une fois taillées et ajustées, allaient permettre à Jung de construire sa propre psychologie dans laquelle la « religion », profondément renouvelée dans son assise et son orientation, auraient à nouveau droit de cité.