Ce n'est pas tant la chaleur elle-même dont je souffre, mais bien plus encore de ce manque d'humidité : cette terre sèche, caillouteuse et aride, aux coloris d'ocre rosée, ces arbres qui ne sont même pas capables de nous dispenser de l'ombre véritable, ces soi-disant ruisseaux perpétuellement taris.
Je rêve de bruits d'eau, d'averses et de cascatelle, je rêve d'écharpes de brume et de bruine légère. Ici, ILS connaissent que les orages qui éclatent d'une façon brutale et imprévue, ravinent routes et chemins et s'en vont en ne laissant aucune fraîcheur derrière eux.