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4.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-Plaisance , le 20/02/1932
Mort(e) à : Falaise , le janvier 2012
Biographie :

Françoise Casas est une romancière française "grand public"
Elle était la dernière d'une famille de six enfants, a fait toutes ses études au Collège Sainte Marie de Neuilly et y découvre déjà le plaisir d'écrire. Quittant la Capitale pour s'occuper de ses parents âgés qui se retirent en Normandie, elle commence dès 1958 une collaboration de 50 ans avec les Veillées des Chaumières, qui publient à partir de 1985 la longue histoire de Benoît Guérande l'instituteur de "Mon École dans le Bocage" ainsi que bon nombre de ses romans (32 romans) et nouvelles.
La Charmeuse est son premier livre, édité par Tallandier, en 1977.
En 2000 les éditions ELOR reprennent la série des Benoît Guérande auxquels viennent s'ajouter "Les Enquêtes de Mélanie", sympathique septuagénaire qui découvre, dans une maison de retraite, cent petits mystères à élucider. C'est également cet éditeur publie ses poèmes-prières "Mes trois compagnes de chemin : la Joie, la Foi, la Mort".
Femme d'un photographe à Thury-Harcourt où elle l'a secondé durant 30 ans en tenant le studio et qui lui a appris à "regarder", mère de trois enfants (dont un jeune éditeur) elle a vécu en Normandie, dans un tout petit village de quatre-vingt dix habitants, répétant sa devise : "Tout ce qu'on m'accorde est merveilleux, ce qu'on me refuse n'a aucune importance".
Elle a rédigé plus de 350 poèmes et a utilisé ses dernières forces à en sélectionner 35 (de 1950 à 2011) en un recueil intitulé Que ma joie
Quand elle a averti ses lecteurs qu'elle devait arrêter en raison de sa maladie, elle a reçu plus de 500 lettres de soutien.
























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Citations et extraits (89) Voir plus Ajouter une citation
Et pourtant, elle m'aime, ma grande fille, j'en suis certaine. Mais pourquoi faut-il toujours que notre conversation soit émaillée de ces petites piques ? Bien sûr, je le reconnais : je ne suis et n'ai jamais été très élégante, je ne me suis jamais beaucoup occupée de mon apparence extérieure. Mais nous avons toujours eu un budget un peu «juste» avec mon cher André et cela m'aurait semblé presque mal de dépenser de l'argent pour mon plaisir personnel quand il y avait tant d'achats à faire pour les autres... Quoiqu'il en soit je vais aussitôt trouver Geneviève Lecoq, cette ancienne coiffeuse pour laquelle, depuis peu, nos braves sœurs ont aménagé une petite pièce afin qu'elle puisse (épisodiquement, en fonction de sa fatigue et de ses propres occupations) prendre soin de nos chevelures souvent un peu ternes et fatiguées. Aujourd'hui encore elle m'accueille avec plaisir et dès que je lui parle de l'invitation que je viens de recevoir elle me propose : — J'ai bien envie de m'occuper de vous en deux temps : aujourd'hui je vous ferai un premier shampoing suivi d'un bon cataplasme aux plantes que nous rincerons doucement avec une décoction de feuilles de buis... Il faut entendre la façon dont elle prononce chacun de ces mots, tant elle aime son métier. Ah ! ce n'est pas elle qui conseillerait teintures, frisures et autres tortures qui sont de véritables catastrophes sur des cheveux un peu anémiés. Je m'enfouis séance tenante dans le peignoir éponge d'un bleu très doux et elle m'installe avec sa sollicitude habituelle : un petit banc sous les pieds, un bon coussin au creux des reins. Je me laisse aller entre ses mains expertes, trouvant très agréable, je l'avoue, que, pour une fois, quelqu'un prenne ainsi soin de ma modeste personne.
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« Garder le silence, disait Bernanos, quel mot étrange. En vérité, c’est le silence qui nous garde. »
C’est sans doute vrai, bien sûr. Mais je pense que parfois l’espérance est un piège. Plus tranquilles sont ceux qui savent se résigner. Plus aucune déception ne les attend. Tandis que cet espoir fou, toujours vain, me lasse le cœur. Pas un soir ne se passe sans que j’imagine sa silhouette devant chez moi. Et je sais que tant que je n’aurai pas quitté Paris, je garderai toujours cette espérance.
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Elle me fait irrésistiblement penser à ces vieilles dames anglaises que l'on rencontrait dans certains films britanniques de l'après-guerre. Un peu rondelette, habillée de couleurs claires, toujours admirablement bien coiffée d'ondulations à la blondeur artificielle, toujours de bonne humeur et « fredonnante » si j'ose employer ce néologisme, toujours prête à vous offrir l'une de ces friandises qu'elle affectionne, toujours prête aussi à vous distribuer avec la même bonne grâce ses sourires et ses confidences.
Nul besoin de lui poser quarante questions pour connaître sa vie avant qu'elle vienne partager notre résidence et, dès le premier soir, le hasard l'ayant placée à mes côtés pour le dîner, je sais tout de son existence.
Elle habitait Paris. «Rive Gauche» me précise-t-elle avec un petit mouvement de gorge soulignant l'importance qu'elle attache à pareil détail. Elle y tenait un magasin de fournitures pour artistes et vivait avec son frère qui lui pillait plus ou moins son fond de commerce, étant lui-même un peintre « de grand talent mais toujours incompris des critiques et du public ».
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A quoi bon supporter certaines plaisanteries d'un goût douteux, alors qu'il est si simple de faire comme si de rien n'était et de se retrouver, seuls en tête à tête, à l'heure où tout le monde se repose, dans un lieu poétique à souhait.
Est-ce que toute femme n'a pas, un instant dans sa vie, ressenti l'envie de répéter les fameux vers d'Edmond Rostand :
Et je me marierai si romanesquement
Que l'on n'aura jamais vu, dans aucun roman,
Quelque chose de plus follement romanesque.
Et qui pourrait avoir plus envie de vivre un instant de folie si ce ne sont justement les personnes condamnées à vivre dans une maison où tout est ordonné, organisé, compartimenté, où ils n'ont rien à attendre des jours qui viennent, en dehors de l'heure où ils devront prendre leurs médicaments.
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Et quand, le samedi suivant, il arrive, toujours tiré à quatre épingles dans un pantalon de toile blanche avec une de ces vestes de couleur vive qu'il affectionne - et qui sont à la mode, j'en conviens, mais que jamais, au grand jamais un homme de notre génération n'aurait accepté d'arborer - tenant à la main l'un de ces menus présents qu'il ne manque pas d'apporter à sa «bonne tante», mais qu'il achète avec son argent à elle, c'est moi qu'il croise en premier dans les allées de la résidence. A la courtoisie de son salut, je réponds en glissant familièrement mon bras sous le sien en lui disant :
— Je suis contente de vous rencontrer ainsi par hasard.
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La photo de Nina ressemble autant à Nina que moi à un garde-républicaine. J'ai bien dit «républicaine». Et là, j'ouvre une parenthèse pour celle qui relira mon texte et croira bien faire en supprimant ce E, persuadée que j'ai fait une erreur. Qu'elle ouvre le Larousse ou, mieux encore, le Littré et elle pourra apprendre qu'un garde-républicaine est un homme qui fait partie de la garde républicaine, même si ses sentiments ne sont nullement républicains. L'adjectif doit donc se mettre au féminin. Il en est de même pour les gardes-françaises. Et l'on disait naguère, de semblable façon «un chevau-léger».
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La vie n’est pas aussi simple que vous le pensez. Ce sont les contes de fées qui racontent que parce qu’on lui dit « je vous aime », le crapaud devient un prince charmant. Pour moi, il est trop tard, je resterai ce que je suis : laid, sauvage, aigri… et je ne saurai plus être heureux.
Vous allez pleurer, Isabelle, et cela me fait mal. Mais dites-vous bien que vous aurez été l’unique femme de ma vie, mon unique amour et que je vous serai à jamais reconnaissant.
Que ces roses vous fassent comprendre que c’est à Provins qu’est maintenant votre avenir et que vous avez encore toute la vie devant vous.
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Pourquoi se sépare-t-on ainsi de son enfant ?
Soit, parce que l'on veut s'en débarrasser, soit parce qu'on ne peut pas l'emmener dans l'endroit où l'on va, soit parce que l'on veut la mettre à l'abri.
Se débarrasser de Nina ? Ça ne tient pas debout. Toute l'attitude de Nina nous prouve qu'elle est une enfant éveillée, équilibrée, sereine, donc une enfant aimée.
Restent les deux autres hypothèses. La mère de Nina s'en allait dans un endroit où elle ne pouvait pas emmener sa fille. Quels sont les endroits répondant à ce genre de critère ? Je n'en vois que deux : l'hôpital et... la prison.
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Ce n'est pas tant la chaleur elle-même dont je souffre, mais bien plus encore de ce manque d'humidité : cette terre sèche, caillouteuse et aride, aux coloris d'ocre rosée, ces arbres qui ne sont même pas capables de nous dispenser de l'ombre véritable, ces soi-disant ruisseaux perpétuellement taris.
Je rêve de bruits d'eau, d'averses et de cascatelle, je rêve d'écharpes de brume et de bruine légère. Ici, ILS connaissent que les orages qui éclatent d'une façon brutale et imprévue, ravinent routes et chemins et s'en vont en ne laissant aucune fraîcheur derrière eux.
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Ah ! ma vieille Mélanie, c'est très beau de vouloir t'amuser, encore une fois, à jouer les détectives, mais il faut aller jusqu'où cela t'entraîne.
Pourtant, de marche en marche, de ruelle en ruelle, je sens mon courage s'enfuir à tire-d'aile. Même ma visite chez un artisan local, qui tire du cuir bruit d'admirables choses n'arrive pas à détourner mon esprit du problème ; comment faire parler Sylvie, comment la faire avouer, si c'est bien elle ? Est-ce l'appréhension qui me coupe ainsi le souffle ou tout simplement le fait que mes jambes n'ont plus vingt ans.
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