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4.06/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Historienne, Françoise Coste est spécialiste des États-Unis et plus particulièrement de la politique intérieure américaine.

Titulaire d'un doctorat (2004), elle est Maître de conférences à l'Université Toulouse-Jean-Jaurès depuis septembre 2005.

Elle est l'auteur de "La présidence des Etats-Unis de Franklin Roosevelt à George W. Bush (1933-2006) : L'empire de l'exécutif" (2007).

Françoise Coste a obtenu le Grand Prix de la Biographie politique 2015 pour "Ronald Reagan" (Perrin).

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Françoise Coste : CSOJ - 22/01/2016


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Le regard que portait Reagan sur le monde était donc largement partagé. Le refus de se confronter aux vrais problèmes, la fuite dans l’embellissement de la réalité et dans le trompe-l’œil ne constituaient pas un défaut personnel, mais un choix collectif, né de circonstances très particulières dans l’Amérique des années 1970 et 1980. Ce choix eut, et a encore, des conséquences majeures, puisqu’il a largement redéfini la société et l’économie des États-Unis. Le talent premier de Reagan fut ainsi non pas de s’autopersuader de la pertinence de sa vision du monde, en faisant si souvent fi de toute logique, mais d’entraîner les électeurs américains avec lui dans cette aventure idéologique. En ce sens, l’Amérique de Ronald Reagan peut être comprise comme l’Amérique de l’âge du déni.
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Pour les Américains, les libertés que Reagan prenait avec la réalité ne relevaient pas de la basse manipulation politique – même dans un cas aussi symptomatique que le scandale Iran-Contra. En l’observant pendant près de vingt-cinq ans sur le devant de la scène politique, ils avaient largement eu le temps de comprendre comment fonctionnait cet homme. Et jamais ils ne le punirent : à leurs yeux, Reagan ne se moquait pas d’eux lorsqu’il déclarait des choses manifestement fausses. La complicité bienveillante des Américains doit ainsi être comprise comme consubstantielle au reaganisme.
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À la fois joueur de foot et héros local, Ronald Reagan quitta le lycée de Dixon en 1928 avec un sentiment d’accomplissement et d’excitation, persuadé que le rêve américain qui avait échappé à son père lui sourirait à lui. La devise qu’il se choisit dans l’annuaire du lycée en terminale trahit d’ailleurs l’optimisme, voire l’impatience, qu’il ressentait à découvrir sa vie future : « La vie n’est qu’une longue et douce chanson, alors que la musique commence. »
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Ce qui est « grisant » pour lui n’est pas la joute des idées et encore moins les débats financiers et académiques sur l’organisation d’Eureka College, mais plutôt les mots, leur impact sur le public et, ce qui est encore plus révélateur, sur lui-même. La métaphore de l’alcool dans le récit qu’il fait de cette scène, des décennies plus tard, est en ce sens immanquable chez le fils de Jack Reagan. S’il était donc encore loin d’avoir découvert sa vocation en 1928, Ronald Reagan avait ressenti pour la première fois l’énorme satisfaction émotionnelle, presque égoïste, permise par la position de l’orateur et du leader.
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Presque tout le monde connaissait tout le monde, et parce que les gens se connaissaient, ils se préoccupaient les uns des autres. Si une famille au bout de la rue traversait une crise, une mort ou une maladie sérieuse, un voisin leur amenait le souper ce soir-là. Si un fermier perdait sa ferme dans un feu, ses amis lui donnaient un coup de main pour l’aider à la reconstruire. À l’église, on priait à côté de ses voisins, et s’ils traversaient une mauvaise passe, on priait pour eux, et on savait qu’ils prieraient pour nous si c’était nous qui avions des problèmes.
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Là encore, il fit "comme si".
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