Duchamp, évoquant son amitié avec Stieglitz, 20 ans après sa mort :
« Il y avait aussi Stieglitz le photographe, dont la principale caractéristique était d’être un philosophe, une sorte de Socrate. Il parlait toujours d’une façon très moralisante, et ses décisions étaient importantes. Il ne m’amusait pas beaucoup, et au début, je dois dire que lui non plus, quand je suis arrivé, ne m’aimait guère, je lui faisais l’effet d’un charlatan. […] par la suite, il s’est amendé à mon égard et nous sommes devenus très amis. Ce sont des choses qu’on n’explique pas. »