Camille Claudel. La Rencontre avec Alfred Boucher, instrument de son destin
[...]La jeune artiste répand dans l'atelier de Rodin les bienfaits, de son intelligence nette, de sa volonté rapide, de son souci de l'ordre, de son honnête et profonde sincérité. J'ai dit que Mademoiselle Camille Claudel était l'élève de Rodin : il serait plus conforme à la vérité de dire qu'elle devint sa collaboratrice clairvoyante et sagace. Rodin, qui a tout de suite reconnu en elle la future grande artiste, ne la considère que comme telle. Sans doute, il lui communique tout ce qu'il peut lui communiquer de sa grande expérience. Mais il la consulte elle-même sur toute chose. (...) (p. 276)
Morhardt (son premier biographe), 1898