Je dis que les épreuves n'apportent rien parce qu'elles sont rarement suffisantes pour tarir ces deux tendances profondes que sont : un certain appétit de bonheur et un certain abandon au malheur. Cet équilibre, ou ce déséquilibre, chez une personne, varie peu.
Vous pensez alors qu'on ne change jamais ?
Si, mais pas comme ça, je crois. De toute façon, les changements, dans une vie, sont le plus souvent de surface, de tactique, et seuls les "autres", la rencontre avec les autres, peuvent les provoquer; Stendhal le dit d'ailleurs, " la solitude apporte tout, sauf le caractère". p.18