Enchanté, le rejeton continua donc ses bonnes manières. Ce n’est que plus tard, en rencontrant Marie-Laure, qu’il était devenu malheureux : amoureux et malheureux, plus soucieux de la vie de quelqu’un d’autre que de la sienne ; moins malheureux de ne pas partager la vie de son amour.
Cet amour n’était pas tellement considéré par Marie-Laure, sinon par rapport à elle-même. Et pourtant ses parents à elle, Quentin et Fanny Crawley, s’étaient toujours aimés et avaient montré l’exemple d’une intimité, d’une passion et d’une tendresse sans défaut. Mais Marie-Laure semblait les avoir méprisés pour ça. Eux-mêmes avaient paru la fuir instinctivement, voire en avoir peur.