Il n’avait pas songé à Dieu depuis très longtemps. Non pas qu’il fût foncièrement athée, mais il avait consacré son esprit à l’étude
matérielle de la vie, oubliant cette essence immatérielle qui est l’âme humaine. À Vienne, il avait soigné les corps : on ne lui avait jamais parlé de ce médecin qui dirige toujours le cours des maladies.